Mes débuts
C’était un rêve d’enfant : mes premiers souvenirs d’enfance sont liés aux couteaux, j’en avais toujours un dans les mains! Il me servait à fabriquer des arcs et des flèches, à “casser la croûte” à la pêche avec mon père, à construire une cabane dans les bois…
Après dix ans de travaux paysagers, j’ai profité d’une reconversion pour faire un CAP instruments coupants. J’ai effectué mes stages à la Forge du Petit Soulier – un grand merci à Seb, mon maître de stage! – c’est là que j’ai appris à fabriquer des couteaux pliants (mécanisme du cran forcé), à forger des couteaux droits et du damas. Un autre stage m’a permis de comprendre un mécanisme différent, le liner lock, et de réaliser mes dessins sur ordinateur. Cela me sert à ajuster les mécanismes en fonction des lignes de mes couteaux.
Mon installation
Petit à petit j’ai installé mon atelier dans le garage et l’abri de jardin. J’ai acheté un backstand (ponceuse à bande) et une scie à ruban. Un copain m’a fourni un autre backstand, plus adapté aux petites courbes des manches. J’ai fabriqué un four de trempe pour réaliser les traitements thermiques des lames et des ressorts. Et j’ai restauré de vieilles perceuses à colonne. Puis un copain m’a récupéré un martinet de forge.
L’apprentissage du métier
Pendant tout ce temps d’installation, j’ai fabriqué des couteaux. Et j’ai rencontré un “tas” de difficultés qui m’ont fait progresser, comme le choix de l’huile pour les traitements thermiques, l’ajustage avec le bois et les subtilités des mécanismes…
Si aujourd’hui je suis heureux de vous présenter quelques créations, j’espère continuer à progresser et produire des couteaux toujours plus aboutis.